Paru dans Atlantico: Dans une longue interview accordée au journal Libération, Aurélien Brulé alias Chanee, de l’association « Kalaweit », après avoir dressé un tableau fait de généralisations trompeuses, d’erreurs factuelles et de contradictions en appelle les lecteurs à boycotter l’huile de palme. Pierre Bois D’Enghien défend la filière huile de palme contre les accusations formulées dans le texte.
Pourquoi Chanee s’oppose-t-il à l’huile de palme responsable ?
Dans une longue interview accordée au journal Libération, Aurélien Brulé alias Chanee, de l’association « Kalaweit », après avoir dressé un tableau fait de généralisations trompeuses, d’erreurs factuelles et de contradictions en appelle les lecteurs à boycotter l’huile de palme. En tant qu’auditeur principal RSPO, présent sur les plantations depuis plus de vingt années maintenant, j’ai voulu répondre à ce papier pour que les consommateurs puissent se faire leur propre avis sur ce sujet controversé qu’est l’huile de palme.
A chaque pays sa culture de l’huile de palme
Basé en Indonésie, Chanee, s’appuie sur son expérience personnelle et plus particulièrement sur les faits qu’il a constaté dans certaines plantations autour de lui. Mais il devrait savoir que le palmier à huile est cultivé dans plus de 30 autres pays !
Par conséquent, comment peut-il s’appuyer sur un seul exemple pour nous expliquer « la culture de l’huile de palme » ? Sait-il que, dans le monde, ce sont plus de 3 millions de petits paysans qui travaillent et vivent de l’huile de palme ? Que vont penser les petits producteurs africains qui développent leurs plantations sur des terres inoccupées et n’ont à faire ni à la même faune, ni à la même flore et n’ont pas les mêmes pratiques que les Indonésiens ?